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La voix dans tous ses éclats !

L’orchestre de chambre de Toulouse

Né du désir de se lancer dans la grande aventure musicale des années 50, l’Orchestre de Chambre de Toulouse est fondé en 1953 par Louis Auriacombe. Il est constitué de 12 cordes solistes.
Très vite et grâce à un travail acharné et minutieux, l’ensemble acquiert sa personnalité musicale ; ampleur et richesse des couleurs, limpidité du discours.
Enthousiaste défricheur d’un vaste répertoire qui s’étend de la musique baroque à la création contemporaine, l’orchestre atteint très vite une notoriété nationale et internationale.

L’histoire d’une réussite éclatante, l’histoire d’hommes et de femmes qui n’ont jamais renoncé, ni à leur passion ni à leurs valeurs. L’histoire d’une « troupe » animée d’un idéal, qui a donné plus de 5000 concerts dans plus de 30 pays différents, et enregistré plus de 60 disques. Les générations de musiciens se sont succédées, le style des interprétations a évolué sans cesse, l’organisation administrative s’est modernisée, sans que jamais l’orchestre ne renonce à l’attitude existentielle de ses premiers fondateurs :

« Il n’y a pas de petit concert, il n’y a pas de petit public »

C’est par cette phrase qu’on accueille tous les nouveaux musiciens depuis la fondation de l’orchestre. Les musiciens les plus anciens d’entre nous ont été formés au pupitre par les fondateurs de l’OCT de 1953, et cette tradition que nous avons reçue de leurs mains, nous l’avons transmise à notre tour aux plus jeunes qui, nous le souhaitons, l’enrichiront de leurs propres idées et la transmettront à nouveau aux générations suivantes.

Comment firent-ils en l’absence d’ordinateurs, de fax, de téléphones portables pour organiser tant de tournées : 1967 URSS, 1968 Amérique du Sud et Pays Arabes, 1971 Japon, 1972 Allemagne, 1976 USA et Chine... !
Nous avons aujourd’hui bien du mal à l’imaginer.
Onze instrumentistes et un chef d’orchestre... pas d’administration... ils ont tout construit de leurs mains, avec leur cœur et leur énergie sans bornes.

Après la disparition de Louis Auriacombe en 1971,

c’est le violon solo, Georges Armand qui reprend la direction, et depuis ce moment l’orchestre joue comme un quatuor, le violon solo dirigeant depuis son pupitre de musicien.
L’histoire continue. Bien avant que cela ne soit à la mode, l’OCT joue pour les enfants malades dans les hôpitaux de Toulouse, dans les écoles et collèges de la région. Cela ne l’empêche pas de se produire avec les plus grands solistes, ni d’être le créateur de pièces spécialement écrites pour lui.
Espagne, USA, Canada en 1980, puis à nouveau en 1981, 1982 et 1984... les musiciens fondateurs quittent l’orchestre peu à peu, atteints par l’âge de la retraite. De nouveaux musiciens reprennent le flambeau : l’Orchestre de Chambre de Toulouse est bien l’orchestre des grandes scènes internationales et des grands festivals, mais il est aussi l’orchestre de proximité, celui qui joue jusque dans les plus petits villages ou qui monte sur scène avec des handicapés mentaux.
Depuis toujours, ce sont les musiciens qui gèrent l’orchestre. Aimée Auriacombe, épouse de Louis, s’occupe de l’administration, mais toutes les décisions importantes sont prises collégialement. Une association présidée par un ami des musiciens fondateurs sert de cadre légal pour la gestion de l’ensemble. Allemagne en 1986, puis Espagne 1988, Augustin Dumay prend la suite de Bojidar Bratoev à la tête de l’orchestre, et les tournées se poursuivent. Italie et Suisse 1989, Allemagne 1990...

En 1992,

Alain Moglia prend la direction musicale. Le travail s’approfondit, et à Toulouse, la saison d’abonnement connaît des records d’affluence. Allemagne en 1994, Asie et Japon en 1995, USA Espagne et Canaries en 1996, Japon en 1999, Vietnam en 2000, les tournées s’enchaînent. C’est Gérard Caussé qui succède à Alain Moglia de 2002 à 2004, et l’orchestre participe aux Folles Journées de Nantes et de Lisbonne.

Dès 2002, l’Orchestre a fait la connaissance de Gilles Colliard

On peut dire qu’il s’agit d’un coup de foudre réciproque. Gilles Colliard a toutes les qualités que l’Orchestre recherche : virtuose du violon, mais aussi compositeur et chef d’orchestre, il est animé du même enthousiasme que les musiciens, et comme eux ne veut négliger aucun public.
Il faudra attendre 2004, et la constitution de la Société Coopérative de Production qui remplace l’ancienne association, pour que le mariage puisse avoir lieu ! La Ville de Toulouse, le Conseil Général de la Haute-Garonne, le Conseil Régional de Midi-Pyrénées et la Direction Régionale des Affaires Culturelles soutiennent l’orchestre qui donne plus de 100 concerts par an ! L’Espagne et la Slovaquie en 2007, la Suisse, la Suède et le Japon en 2008, la Macédoine, l’Argentine, le Brésil en 2011, les Bermudes et la Nouvelle Calédonie en 2012 perpétuent l’activité internationale de l’OCT. À Toulouse et Tournefeuille, le public se presse pour la saison d’abonnement qui compte désormais 40 concerts thématiques.

Avec Gilles Colliard, un vrai projet artistique novateur est élaboré : « Le Baroque Contemporain ». L’idée est simple, mais la tâche est ardue : utiliser quotidiennement deux instruments, deux archets, deux diapasons différents. Cordes en boyaux ou en acier, archets baroques ou modernes, il faut jongler avec les techniques pour toujours mieux servir la musique : quel bonheur ! Gilles Colliard a fait depuis longtemps ce chemin et il y entraîne l’orchestre qui ne demande que ça ! Véritable spécialiste de la musique ancienne, Gilles Colliard fait de l’orchestre un authentique ensemble baroque, sans renoncer pour autant aux répertoires romantique et contemporain qui sont servis avec des instruments adaptés : « Locatelli et Amsterdam », « France baroque », « Telemann et la France », « Italie baroque », « Bach père et fils »... , autant de programmes baroques qui côtoient dans une même saison Astor Piazzolla ou Jean Françaix. Comme Janus, le dieu aux deux visages tournés l’un vers l’avenir et l’autre vers le passé, l’Orchestre de Chambre de Toulouse possède deux faces bien distinctes qu’il aime à présenter parfois au sein d’un même programme.

De Toulouse à Tokyo, en passant par Genève et Bratislava, l’aventure continue, toujours plus exigeante, chaque fois plus exaltante.
Orchestre baroque, mais aussi orchestre contemporain, l’Orchestre de Chambre de Toulouse s’appuie sur sa très longue histoire pour imaginer avec son public l’orchestre du 21ème siècle.