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La voix dans tous ses éclats !

Biographies

Talila

Voix

© Sandrine Expilly

Talila est une chanteuse yiddish et actrice française, née en France après la Seconde Guerre mondiale de parents juifs polonais. Lauréate du prix de l’Académie Charles Cros, elle se produit en France et sur toutes les scènes du monde (Argentine, États-Unis, Hongrie, Israël, Pologne, Australie, etc.).
Dans Le Monde, le critique Renaud Machart dit qu’elle dispose
« d’une expression vocale idéale, simple et directe comme la parole
et pourtant d’une sophistication à l’image de la fine et intelligente artiste qu’elle est ».
Dans ses disques, elle aborde le répertoire traditionnel comme celui des chansons extraites de comédies musicales américaines en yiddish données dans les années 1930 dans le Lower East Side de New York, premier quartier de l’immigration des juifs d’Europe centrale. Dans ses spectacles, elle raconte sa vie de fille d’émigrés juifs polonais qui avaient choisi la France et décrit avec humour et une tendre ironie un monde à la fois passé et si fortement présent dans les cœurs.

Également comédienne, elle a réalisé en 2004 une performance d’actrice dans la pièce Yadja ou la tête ailleurs de Blanca Metzner et Dan Wolman, mise en scène par Zohar Wexler, programmée à Paris et au festival d’Avignon. Le film Yiddish, yiddish (1996), de Jean-Claude Baumerder, fait son portrait et au-delà s’interroge sur la culture des juifs d’Europe centrale : « Quelle est la place du yiddish aujourd’hui, quel est son sens, que lui est-il arrivé et quel est son avenir ? Préserver cette langue peut, aujourd’hui encore, être considéré comme un acte de résistance contre ceux qui ont tenté de la supprimer », explique le réalisateur.

Son douzième disque, sorti en 2010 sous la forme d’un livre-disque Mon Yiddish Blues (Naïve) remporte un incroyable succès auprès du public et dans la presse. Son treizième disque, Le Temps des bonheurs (Naïve), paru en 2012, mêle des standards yiddish, de l’anglais, ainsi que deux chansons composées pour elle par Teddy Lasry sur des paroles de l’écrivain Jean Rouaud.


Jean-François Zygel

Piano et direction artistique

© Thibault-Stipal

Compositeur et pianiste improvisateur, Victoire de la Musique 2006, Jean-François Zygel renouvelle le concert classique en l’ouvrant à l’improvisation, au jazz, aux musiques du monde et à la danse.
Sa musique est profondément nourrie de la cantillation synagogale (deux de ses arrières grands-pères étaient hazzanim en Pologne).

Il dispute de nombreuses battles avec d’autres improvisateurs comme Chilly Gonzales, Didier Lockwood, Bobby McFerrin, Bruno Fontaine, Andy Emler, Antoine Hervé, Yaron Herman, Dimitri Naïditch...

En 2012, il est invité à se produire à Toronto en compagnie d’Uri Caine et de Lang Lang pour un concert d’hommage à Glenn Gould à l’occasion des trente ans de sa mort.

Jean-François Zygel est aujourd’hui reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes de l’accompagnement de films muets en concert. En 2012, il met en musique quatre films de Murnau au Théâtre national de Toulouse et au Théâtre du Châtelet : Faust, Le Dernier des hommes, Nosferatu et L’Aurore. En 2013, c’est la création par l’orchestre de l’Opéra de Rouen d’une nouvelle partition écrite pour La Belle Nivernaise de Jean Epstein (commande de la Cité de la Musique et du Festival Normandie Impressionniste). En 2014, il est invité à l’Élysée par le Président de la République à accompagner un film d’archives à l’occasion du lancement des commémorations de la Première Guerre mondiale.

En octobre 2015, il improvise en direct pendant six heures sur les images de la nouvelle version restaurée des Misérables d’Henri Fescourt (d’après Victor Hugo) au Théâtre du Châtelet.

Ses dernières compositions : une pièce vocale pour mezzo-soprano et orchestre pour l’exposition universelle de Milan (octobre 2015), le « concerto ouvert » pour piano et orchestre à la demande de l’Ensemble orchestral contemporain (mars 2015), les monumentales Orgues de Sax pour le Millénaire de la cathédrale de Strasbourg (juillet 2015).

Homme de spectacle, Jean-François Zygel est en résidence depuis 2008 au Théâtre du Châtelet avec les Nuits de l’improvisation et les Concerts ENIGMA, dont chaque édition est la transposition musicale et scénique d’une grande œuvre littéraire.

Jean-François Zygel est professeur au Conservatoire de Paris, où il a fondé il y a quinze ans la classe d’improvisation au piano.
Il est nommé « artiste en résidence » à la Philharmonie Luxembourg pour la saison 2015-2016.
France Inter lui confie à la rentrée 2015 une émission hebdomadaire (La Preuve par Z), tous les samedis de 19h20 à 20h.


Martine Bailly

Violoncelle

Issue de la prestigieuse école française du violoncelle, Martine Bailly s’est formée auprès de Paul Tortelier au Conservatoire National Supérieur de Paris. Elle obtient un premier prix de violoncelle à l’unanimité du jury en 1967. Cette même année, elle remporte aussi un premier prix de musique de chambre, et se perfectionne avec Joseph Calvet en quatuor, avec lequel elle donne de nombreux concerts dans divers pays d’Europe. Martine Bailly se produit au sein de plusieurs formations de chambre ou en soliste dans de nombreux pays d’Europe, d’Amérique, au Japon, au Mexique, en Russie.

Elle passe ensuite deux années aux Etats-Unis à l’Université de Yale où elle se perfectionne auprès d’Aldo Parisot. À son retour en France, Martine Bailly développe une activité de musique contemporaine, notamment avec l’Ensemble Intercontemporain et l’Ensemble 2E2M. Puis elle intègre l’Opéra de Paris, où elle a passé 26 ans au poste de supersoliste, premier violoncelle solo de l’orchestre. Sollicitée par Jérôme Robbins pour interpréter avec Manuel Legris les Suites pour violoncelle seul de Bach, lors de la création française du ballet A Suite
of Dances au Palais Garnier, elle a ensuite repris ce ballet à Munich, Hambourg et Monte-Carlo. On a pu l’entendre récemment sur
la scène du Théâtre de la Ville, interpréter des extraits de ce même ballet avec le danseur Mikhaïl Baryshnikov.

Passionnée par la pédagogie,
elle mène parallèlement une carrière d’enseignante au Conservatoire Maurice Ravel de Paris, qui la conduit également à donner des cours publics d’interprétation dans plusieurs festivals en Europe, en Israël et en Australie.


Teddy Lasry

Clarinette

Dans la famille Lasry, on est musicien de père en fils et la musique est un don qu’on travaille avec rigueur et acharnement. Teddy, ainsi prénommé en hommage au pianiste de jazz Teddy Wilson, est multi-instrumentiste, compositeur, arrangeur. Et un jour, ce co-fondateur de Magma, groupe mythique des années 70, va revenir à la musique juive comme on revient dans une maison d´enfance oubliée.

Clarinettiste sobre et lyrique, son souffle accompagne de façon bouleversante maintes chansons yiddish. Egalement pianiste et arrangeur, il apporte une nouvelle couleur musicale aux chansons de Talila, dans son disque Le Temps des bonheurs. Sa musique est à la fois faite d’élégance dépouillée et de « swing » éclatant, deux qualités qui caractérisent ce musicien original et inventif.