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La voix dans tous ses éclats !

« Les trois mousquetaires » - L’oeuvre

Nous avons choisi de nous concentrer sur l’histoire des ferrets de la Reine, en privilégiant la figure de D’Artagnan sur celles des trois Mousquetaires : c’est le passage de l’enfance à l’âge adulte qui est raconté au travers de ces péripéties.
Celles-ci mettent en avant des valeurs (courage, virilité, amitié, honneur) que le héros devra se réapproprier.

Les grands fondamentaux du récit initiatique balisent le parcours de D’Artagnan : ses adieux à l’enfance (à la mère), la montée à Paris gorgé d’illusions (et ses premières déconvenues, avec Rochefort), la rencontre avec les Mousquetaires, la découverte de l’amour, l’épreuve de force (la course poursuite vers l’Angleterre) avec ses moments de doute et de trouble (Milady) et enfin le retour du héros triomphant, qui gagne ses galons de Mousquetaires comme un passage à l’âge d’homme. Parallèlement, l’intrigue des ferrets est représentée par des scènes mettant en jeu la Reine, Richelieu et surtout Milady - ces derniers étant interprétés par des solistes (ainsi que pour D’Artagnan et Constance).

Les enfants sont d’abord les témoins de la gloire de D’Artagnan : à l’orphelinat, dans la rue, ils en vantent les mérites. Mais ils se glissent aussi dans sa peau, chantant avec lui ses espoirs, ses enthousiasmes, ses protestations. Ils incarnent également la garde de Richelieu et Milady, la cour de la Reine, la cour du Roi (pendant le bal), mais peuvent aussi se faire narrateurs de l’histoire. Ainsi, pour chaque scène, l’instance d’énonciation varie : style direct (on est dans l’action), indirect (on raconte l’histoire en conteur), ou entre les deux (les enfants des rues qui se passent le mot, « Un pour tous »), avec des variations qui tiennent aussi à la place du chant : on chante comme si on était dans la tête du protagoniste /soliste, ou bien on en accompagne le solo en arrière-plan, comme les instruments d’un orchestre.
Livret et paroles ont été conçus dans le souvenir des adaptations cinématographiques du célèbre roman de Dumas : si certaines scènes fonctionnent comme les extraits d’un film (Reine-Buckingham), d’une manière générale c’est tout l’imaginaire de la pièce qui est gorgé de motifs propres au cinéma (cavalcades, combats d’épée, suspense pendant le sommeil de Milady, montage parallèle pendant le Bal), avec un léger clin d’oeil vers nos souvenirs de spectateurs.

À son tour, le style musical tient autant de la musique de film que de l’opéra comique, de la comédie musicale que de l’opéra lyrique : façons de traverser les différentes représentations de D’Artagnan dans la mémoire populaire. Inversement, la composition générale a été pensée dans un souci synthétique de cohérence : thème de D’Artagnan qui revient régulièrement sous différentes formes, thème de l’amour (la mère, Constance), thème de Richelieu (repris par D’Artagnan quand il se sent vaincu).