Béatrice URIA-MONZON, chant
Alain DUAULT, récitant
Antoine PALLOC, piano
Le nom de Maria Callas est universellement connu. Parce que, d’abord, Maria Callas a voué sa vie au chant, à l’opéra. Parce que, aussi, elle a été, au-delà de son rayonnement artistique, une star qui a défrayé la chronique. Parce que, enfin, elle a été guidée par un destin qui en a fait, au-delà d’une artiste exceptionnelle, une personnalité unique, une légende.
Alain Duault raconte cette légende.
Sa voix, c’est vrai, possédait quelque chose de rare, mais elle était dynamisée par une présence renversante, une puissance tragique, une force de conviction ardente. Surtout, elle possédait ce don d’être multiple, de s’incarner dans des rôles et des vocalités plurielles. Pour l’évoquer aujourd’hui, il faudrait plusieurs chanteuses – où il en faut une qui, comme Callas, possède ce feu dans la voix pour redonner vie aux personnages qu’elle incarne, qui, avec la même intensité, sache faire vivre Tosca ou Carmen mais aussi Lady Macbeth ou Norma, qui, comme Callas l’a été en premier, soit une chanteuse moderne.
Béatrice Uria Monzon est aujourd’hui cette chanteuse moderne.
PROGRAMME
Prélude du Pirate, concert de Hambourg 1959 [film projeté]
Tosca : Vissi d’arte
Gioconda : Suicidio
Norma : Casta Diva
Traviata : Addio del passato
Macbeth : Vieni t’affretta
La Force du Destin : Pace, pace, mio Dio
Cavalleria Rusticana : Voi lo sapete
Carmen : Habañera
Manon Lescaut : Sola, perduta, abbandonata