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La voix dans tous ses éclats !

Synopsis

Synopsis d’une Carmen arabo-andalouse

Plus de Michaëla, plus de toréador qui n’existent pas dans la nouvelle de Mérimée ! Mais Garcia, le mari de Carmen et beaucoup plus de violence âpre comme l’Espagne du sud et le Rif, les deux rives du même pays : l’Andalousie.

Prologue
Une place carrée, ensoleillée, un appel de la musique pour attirer les passants comme sur la place Jemaa el Fnà Marrakech ! Attention un conteur va vous raconter une histoire, venez écouter, c’est le sens de la phrase de clarinette. Le conteur García commence son histoire qui, comme toutes les histoires, est une histoire d’amour que la jalousie va détruire… il conclut : « C’est à ton tour maintenant », en désignant un personnage qui est là prêt de lui !
On va donc jouer l’histoire !

Acte 1
Sur la place, les hommes attendent la sortie de l’usine des filles ! Seul José est de son côté tranquille.
La vedette des filles « la meneuse » arrive, elle remarque tous ces hommes et constate que le seul qui ne la regarde pas est José ! C’est donc sur lui qu’elle va décider de porter son dévolu ! Première chanson pour « séduire » ; à la fin elle lui jette une fleur en se moquant de lui ! Cette cérémonie de séduction porte ses fruits ! Ses « salamalecs » de sorcière agissent…
Survient alors une bagarre entre les filles, jalousies, disputes griffures. En fait c’est Carmen qui s’est battue avec une autre fille. Zuniga, le « gendarme » de service lui aussi amoureux de Carmen, demande à Jose d’emmener Carmen en prison.
Restés seul, elle continue sa cérémonie d’envoutement de José qui finit par la libérer contre promesse d’amour !
Zuniga, constatant l’évasion de Carmen conduit José en prison.

Acte 2
La place est transformée pour le soir en lieux de fête… un cabaret de plein air !
Musique de danses… Zuniga qui se mêle à la fête et tente de séduire Carmen est pris en main par ses « copines » Mercedes et Frasquita !
A la fin de la danse qui ressemble à une transe Zuniga annonce à Carmen que José vient d’être libéré de prison…Carmen jusqu’à là mélancolique semble s’éveiller !
Zuniga sort. Les complices de Carmen, ses amis de la contrebande, souhaitent partir en mission … Carmen leur apprend qu’elle ne vient pas avec eux… parce qu’elle est amoureuse… Ils sont très embarrassés car le charme de Carmen permet souvent de régler les problèmes avec les douaniers… !
Ils proposent finalement que Carmen débauche le soldat José pour qu’il vienne avec eux !
José arrive, c’est la première retrouvaille vraiment amoureuse entre eux ! Carmen danse pour lui, une danse lascive, elle s’offre, se donne… José de son côté entend à travers la musique les clairons qui le rappellent à la caserne. Au moment de paroxysme de la danse, il lui annonce qu’il part !
Le don de soit interrompu est la plus grande insulte qui soit ! Carmen hors d’elle transforme d’un seul coup son amour en mépris !
José lui chante alors une grande complainte à laquelle elle est insensible ! Plus, pragmatique et déjà « lointaine » elle persuade José de venir les aider pour la contrebande dans la montagne. Elle oppose à son obéissance, la liberté d’être comme on veut dans son corps et dans le monde !
Zuniga les surprend, bagarre, l’équipier de Carmen arrive et, pour régler le problème de ce « policier » envahissant, le tue. José est donc maintenant forcé d’être des leurs !

Acte 3
C’est le départ pour la contrebande… Carmen est maintenant avec Garcia son mari… qui lui chante une longue complainte amoureuse… José furieux observe le jeu de Carmen.
Coup de feu, le Dan Caire qui faisait le guet est blessé. García le tue en le défigurant avec un coup de fusil « pour qu’on ne le reconnaisse pas » et comme si de rien n’était la mélopée reprend.
José est au bord de l’explosion… « Carmen tu es le diable ! » « Je te l’ai déjà dit ! » répond-elle.
Puis elle prend les cartes pour lire son avenir. La mort : « d’abord moi, ensuite lui ! »
José se précipite sur García qu’il tue froidement, et violente Carmen avant de s’enfuir. Comme une bête sauvage.

Acte 4
C’est la fête, trois femmes tracent un cercle pour le jeu de la corrida !
José arrive suivant Carmen de loin ! Le ton monte… ils entrent tous les deux dans le cercle sacré, lieu d’une mort certaine, lieu du théâtre, lieu de l’histoire !
Carmen, menacée par le couteau de José, décide alors de mourir comme pour aider le destin.
Soupir plaintif du violoncelle qui termine l’histoire dans une mélopée aux accents morbides.