Programme 2012

Sonia Cat-Berro | voix

Tony Paeleman | Fender Rhodes
Yony Zelnik | contrebasse
Karl Jannuska | batterie
Gilles Barikosky | saxophone, compositions
Gilles “Vézil” Olivesi | mix et électronique

[week3]Première partie du concert avec les stagiaires de l’Atelier Jazz organisé par l’ARPA Midi-Pyrénées - voir le détail à la rubrique "Correspondances Vocales de l’ARPA Midi-Pyrénées"[/week3]

Si l’on se fait une idée passéiste de ce qu’est une chanteuse de jazz, on tordra le nez devant cet album. Si l’on accepte que le jazz est une musique vivante qui continue à s’enrichir de son environnement, alors on appréciera la prestation de cette jeune femme (pas encore quarante ans) qui, dans ce disque aux allures intimistes, nous accompagne de sa voix, souple et douce sans être doucereuse, pour nous faire voyager avec beaucoup de subtilité dans de nouveaux territoires.

La chanteuse poursuit dans les chemins buissonniers d’un jazz original. L’immobilisme n’est pas son credo. « Chanteuse de jazz », Sonia Cat-Berro aborde la musique avec des envies d’évasions. Comme ces ballons qui s’échappent des mains des gosses dans les fêtes foraines, son jazz ne demande qu’à partir voir ailleurs.

Après quinze années de carrière et deux albums à son actif, elle sort un nouvel album, Toy Balloons (Le Chant du Monde), subtil équilibre entre compositions originales et standards réinventés ». R. G, Jazz News. Les musiques du saxophoniste Gilles Barikosky sont autant d’écrins sur mesure dans lesquels Sonia écrit ses propres textes « tranches de vie » en anglais, et l’alchimie entre ces complices musicaux de longue date opère et fait mouche à chaque chanson. C’est aussi grâce à un son inédit et singulier (par Gilles Olivesi)) que s’affirme l’esthétique de Toy Balloons, sur disque comme sur scène.

Un son qui donne l’audace de s’approprier aussi bien « The Man I love » de Gershwin , le tube « Still Loving you » de Scorpion ou la ballade « What are you doing the rest of you life » de Michel Legrand. Le jazz avance, nourri de son histoire mais aussi d’éléctro et de pop.

Point de posture toutefois chez cette chanteuse pleine de spontanéité et de naturel, entourée de musiciens de premier choix avec qui l’entente fait plaisir à voir et à entendre et qui transforme chaque concert « Toy Balloons » en un voyage d’émotion, de magie, d’imprévu.

Sonia Cat-Berro en concert aux Samedi du Jazz... par OJazzTV

Sonia Cat-Berro en concert aux Samedis du Jazz... par OJazzTV

Sonia Cat-Berro en concert aux Samedis du Jazz... par OJazzTV

Choeur de chambre Les éléments Joël Suhubiette | Direction

L’apogée de l’écriture polychorale est sans nul doute le XVIème siècle. De l’Italie de Gabrieli et de Palestrina dont on découvre ici le Stabat Mater à deux chœurs, à l’Espagne de Morales et de Victoria, grand maître de la polychoralité, comme en témoigne le Magnificat à trois chœurs, des Flandres à l’Allemagne, les compositeurs excellent dans un genre déjà prisé par leurs ainés. Le motet anglais Spem in allium à 40 voix de Tallis en est un des grands chefs d’œuvres, mais également le Qui habitat de Josquin Després, quadruple canon à 24 voix présent dans ce programme. Les allemands Schutz, Schein, Bach continueront la tradition, suivi par Brahms et Mendelssohn dont le Motet Ehre Sei Gott est un hommage certain aux anciens.

Le XXème siècle verra en la Messe de Frank Martin, un des derniers chefs d’œuvres de l’écriture polychorale. Martin, dans la plus grande tradition, écrira une œuvre puissante, hautement expressive qui deviendra une des œuvres sacrées majeures du siècle.

Fidèle à son souhait de mélanger répertoire et créations, le choeur de chambre les éléments à commandé en 2010 une pièce à quatre chœurs de six voix à Alexandros Markéas et en 2011 une pièce à cinq chœurs à Caroline Marçot.

Divisés, en deux, trois, quatre, cinq et six chœurs, frontaux ou spatialisés, les 24 chanteurs des éléments, retrouveront une forme de programme qui leur est cher, où la richesse et la diversité des répertoires leur permettent de jouer sur un grand nombre de palettes sonores.

Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594) : Stabat Mater à deux chœurs
Tomas Luis de Victoria (1548-1611) : Magnificat Sexti Toni à trois chœurs
Josquin Després (1450-1521) : Qui Habitat à six chœurs
Alexandros Markéas (né en 1965) : Medea Cinderella création à quatre chœurs
Caroline Marçot (1974) : Nun, commande du choeur de chambre pour cinq chœurs
Felix Mendelssohn (1809-1847) : Ehre sei Gott in der Höhe à deux chœurs
Frank Martin (1890-1974) : Messe pour double chœur

Production : les éléments
En coproduction avec Odyssud Blagnac

Le chœur de chambre les éléments est un ensemble conventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication - Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées et par la Région Midi-Pyrénées ; il est subventionné par la Mairie de Toulouse et le Conseil Général de la Haute-Garonne. Il est soutenu par la SACEM, la SPEDIDAM, l’ADAMI, le FCM et Musique Nouvelle en Liberté.
Il est accueilli en résidence depuis 2001 à Odyssud Blagnac et depuis 2006 à l’Abbaye école de Sorèze.

Operetta offre une façon amusante et unique d’interpréter l’opéra, avec une grande dose d’imagination, où l’humour est responsable de nous faire découvrir les idées, les situations et les événements de la pièce. Tout en tenant compte du fait que dans sa conception et la réalisation il ya un profond respect pour le monde de l’opéra.

La performance est pleine d’éléments comiques et avec la mise en scène et la force des 28 chanteurs/acteurs interprétant un répertoire a cappella offre une solution unique, hybride, résultat du mélange du rythme et de la expression du théâtre comique, avec la délicatesse et la beauté de l’opéra. Ainsi, Operetta n’est pas seulement du théâtre, ou de l’opéra tout simplement, mais c’est surtout

[week2]Un spectacle musical, humoristique qui surprend tout le monde par son rythme et sa force visuelle.[/week2]

Compagnie : AUTOUR DE LA VOIX
De : Ismérie Lévêque
Avec : Ismérie Lévêque et Nicolas Guybianchi

Décors et costumes : Christophe Galtié, Ismérie Lévêque et Aude Marquis

Ecrit d’après l’opéra de Puccini, lui même inspiré du conte persan "La Princesse volée", ce spectacle lyrique pour enfants permet d’accéder à l’univers de l’opéra de manière ludique, sans se heurter aux difficultés de compréhension ou encore aux idées reçues qui entourent l’art lyrique. Nous vous invitons à partager avec nous ce voyage qu’ont déjà effectué plus de 5 000 enfants et adultes enthousiastes

" L’exercice était périlleux mais à voir les mines réjouies des enfants et de leurs parents on peut dire qu’Ismérie Lévêque a visé juste. Tout y est : les décors soignés, les costumes rutilants et l’histoire plaisante (...) Une série de tableaux comiques permettent d’amener des scènes chantées (...) dont la force et la beauté imposent le silence au jeune public dans des moments de grâce."
A. Lorusso

MAÏNADA | Chœur d’enfants et de jeunes du Gers Victoria DigÒn | Direction Paule Cornet | Musique Jean-François Ménard | Conte

Lorsqu’un chapeau s’envole, emporté par le vent, Prosper Colonard bondit et le dérobe aussitôt. Mais un jour un haut-de-forme vient semer la révolte parmi les précieux couvre-chefs qui décident soudain de conquérir leur liberté ....

Non seulement Prosper Colonard vole les chapeaux mais, en plus, il les abandonne négligemment dans un vieux placard. Lorsqu’un jour le chapeau d’un magicien échoue dans la collection, un vent de liberté se met à souffler...

Maïanada, créé par Eclats de Voix et placé sous la direction de Victoria DIGON, présente cette année ce conte musical, premier spectacle entièrement interprété par la vingtaine d’enfants que compte désormais le chœur. Après une année d’existence, Maïnada étoffe progressivement sa troupe qui est appelée, pour la saison 2012-2013, à augmenter nettement son effectif.

Maïnada remercie François TERRIEUX, chef du chœur d’enfants de Toulouse, La Lauzeta, pour sa contribution à la préparation et à la réalisation du spectacle.

Opéra Éclaté | Compagnie nationale de Théâtre lyrique Eric Perez | Mise en scène

La production présentée est un véritable bonheur  ; Eric Perez signe une mise en scène totalement réussie… La distribution totalement homogène nous surprend par la jeunesse des protagonistes, tous parfaitement impliqués et qui témoignent d’un vrai plaisir de faire de la musique… Le public est aux anges, à juste raison, cette « Flûte enchantée » est une réussite.
Marc Laborde – Ut Mi Sol

La nouvelle « Flûte enchantée » de Mozart mise en scène par Eric Perez joue la carte de la légèreté et de la jeunesse… Les instruments portent les chanteurs avec autant de délicatesse que d’efficacité et c’est de la distribution que viennent les joies d’un spectacle qui révèlent d’abord des natures et des voix hors du commun… Tous (les chanteurs) passent sans problème du français des dialogues parlés à l’allemand des airs et des ensembles. Beau travail des chefs de chant : chapeau !
Jacques Doucelin – Concertclassic

Livret d’Emmanuel Schilkaneder
[week1]Chanté en allemand, parties parlées en français[/week1]

ÉQUIPE ARTISTIQUE
Direction musicale : Dominique Trottein > voir sa biographie
Mise en scène : Éric Perez > voir sa biographie
Assistant à la mise en scène : Damien Lefèvre > voir sa biographie
Décors et lumières : Patrice Gouron > voir sa biographie
Costumes : Jean Michel Angays > voir sa biographie
Costumes : Stéphane Laverne (Studio Fbg 22-11) > voir sa biographie
Chef de chant : Corine Durous > voir sa biographie
Maquillage : Pascale Fau > voir sa biographie

DISTRIBUTION
Pamina : Marion Tassou > voir sa biographie
Tamino : Andréa Giovannini > voir sa biographie
Papageno : Jean Michel Ankaoua > voir sa biographie
La Reine de la Nuit : Julie Mathevet > voir sa biographie
Sarastro : Jean-Claude Sarragosse > voir sa biographie
Première Dame : Anouschka Lara > voir sa biographie
Deuxième Dame : Sabine Garrone > voir sa biographie
Troisième Dame : Annastina Malm > voir sa biographie
Papagena : Sarah Laulan > voir sa biographie
Sprecher (l’Orateur) : Mathieu Toulouse > voir sa biographie
Monostatos : Marc Larcher > voir sa biographie
Premier enfant : Agathe Peyrat > voir sa biographie
Deuxième enfant : Marielou Jacquard > voir sa biographie
Troisième enfant : Albane Meyer > voir sa biographie
Premier homme d’arme : Samuel Oddos > voir sa biographie
Deuxième homme d’arme : Julien Fanthou > voir sa biographie

Au fil des sons, au fil des mots… Pièces originales et transcriptions pour orgue et voix

Nadia Lavoyer | soprano
Sylvie Perez | orgue

« Notre répertoire explore les époques en fonction des différentes orgues que nous rencontrons. Que ce soit de la musique baroque, romantique ou encore contemporaine, ce qui nous guide est l’envie de faire découvrir au public des pages de musique originale et variée, de partager le temps d’un concert ce qui nous fait vibrer, nous interpelle ou nous émeut…
Une des originalités de Jeu de Voix est de proposer des partitions qui ne sont pas forcément écrites pour voix et orgue, par exemple des lieder romantiques (Schubert, Brahms, Mendelssohn), ou encore des chansons baroques anglaises, écrites originellement pour voix et luth. »

« AU FIL DES SONS, AU FIL DES MOTS »

Deux personnalités, deux mondes musicaux,
une rencontre où se mêlent à l’envie poésie et musique…

Par la richesse des couleurs et la combinaison des timbres, en un dialogue secret entre les genres profanes et sacrés, dans des ambiances intimistes,
dans des envolées majestueuses, « Jeu de Voix » dévoile son charme tout en nuance et nous guide tout au long de cette balade vespérale.

Un souffle à l’unisson… Une invitation au rêve…
La surprise d’une étincelle !

Invitée des scènes les plus prestigieuses, Dame Felicity Lott est non seulement dépositaire d’une tradition lyrique immense mais aussi la meilleure ambassadrice de la mélodie française : Fauré, Poulenc, Messager et d’autres resplendissent de mille feux grâce à elle. Quant à Isabelle Moretti, elle est l’une des figures les plus séduisantes de la harpe actuelle. Personnalité rayonnante et enthousiaste, elle insuffle à son instrument un style inimitable, fait de générosité et de noblesse. Avec Dame Felicity Lott, elle fait montre d’une complicité magique, grâce à l’alliage très féminin de la voix et de la harpe. Du baroque au "Frou-Frou" d’Henri Château, c’est une succession de perles que les deux interprètes enfilent avec une indicible délicatesse.

Pour ce récital, elles ont choisi un répertoire très large, allant de chants classiques du répertoire lyrique, Fauré, Donizetti, Messager à des « tubes » de la chanson « moderne » (Frou-Frou, Parlez-moi d’amour), mais aussi des pièces plus rares, comme cette magnifique mélodie de Paul Bernard, Ça fait peur aux oiseaux, dite aussi « Couplets de l’oiselière », merveilleuse mélodie mélancolique et spirituelle, d’inspiration très « bergerette et crinolines » (comme l’on dirait « sombreros et mantilles »…), dotée d’une très belle partie de harpe, variée et ornementée par Isabelle Moretti.

Et des objets moins rares mais tout aussi séduisants, comme ce fameux Plaisir d’amour si bien connu, et ici rénové par les accents de la harpe…

PROGRAMME

MARTINI : Plaisir d’amour
FAURE Gabriel (1845 – 1924) : Mandoline
FAURE Gabriel (1845 – 1924) : Clair de lune
DEBUSSY Claude (1862-1918) : Clair de lune de la suite Bergamasque 4’ Harpe solo
ROSSINI Gioacchino (1792 – 1868), Tirée des « Serate Musicali »pour chant et piano forte :

• - La Promessa, Canzonetta
• - L’invito
  DONIZETTI : Me voglio fa na casa
  ZABEL Albert (1834-1910) : Fantaisie sur Faust de Gounod 10’ (harpe solo)
  HAHN Reynaldo (1874 – 1947) : Si mes vers avaient des ailes
  LENOIR Jean (1891 – 1976) : Parlez moi d’amour
  MESSAGER : L’amour est un oiseau rebelle
  MESSAGER : J’ai deux Amants
  BERNARD Paul (musique), D’ONQUAIRE Pierre Jean Hyacinthe Adonis Galoppe (1805 - 1867) : Ca fait peur aux oiseaux
  Henri CHATEAU et Lucien Delormel : Frou frou

[week3]Concerts gratuits[/week3] Samedi 23 juin - de 17h à 19h - Cour d’honneur du Collège Salinis, place Salinis - Auditorium Cuzin, rue Guynemer, Auch Dimanche 24 juin - de 16h à 18h - Maison de Gascogne, Auch

Après un itinéraire autour de Vic-Fezensac, Ordan-Larroque et Caillavet, les « correspondances vocales » 2012 reviennent dans la capitale gersoise, Auch, les 23 et 24 juin.

Après la voix de l’enfant, de l’adolescent et des jeunes, le thème sera cette année celui du « Jazz vocal et la chanson ». Lors des 7 éditions précédentes, nous n’avions jamais abordé ces répertoires. Depuis longtemps, la chanson arrangée est un genre très prisé des chœurs et des ensembles vocaux.
Des premiers troubadours, musiciens-poètes avec leurs « chansons de geste », en passant par la Renaissance avec les chansons polyphoniques, « l’Air de Cour » de la période Baroque, la chanson de tradition populaire harmonisée du 19e siècle, la chanson traditionnelle, les chansons que nous pourrions qualifier de « savantes » car écrites par des compositeurs tels que Poulenc ou Ravel jusqu’à nos jours avec la chanson de « variété » dont vous aurez un bel exemple avec le groupe « Chanson plus Bifluoré » programmé par le festival Eclats de Voix, on n’ose imaginer le nombre de chansons qui ont été écrites et chantées au cours du dernier millénaire.

Il nous paraissait naturel de décliner avec la chanson le thème du « jazz vocal ». Parfois, la frontière entre le jazz vocal et la chanson de variété ou la pop peut paraître ténue. Les puristes du jazz diront que certains chanteurs (dont un toulousain célèbre que nous adorons) sont plutôt des artistes de variété que de jazz. Nous vous proposons de laisser de côté ces débats aux spécialistes pour nous laisser aller à découvrir de magnifiques mélodies et arrangements. Monodiques ou polyphoniques, ces airs vous entraineront dans l’univers du groove et du swing.

Les artistes que l’ARPA vous invite à écouter sont :

• Bacajah
• Big Band 32
• Chœur de jeunes du Conservatoire du Tarn
• Dominique Desmons
• Duo Ellin
• Quinte et Sens - Voix d’hommes
• Voix Express

Xavier CHERRIER | chant, harmonica, guitare Michel PUYAU | chant, guitare Sylvain RICHARDOT | chant, piano

Le spectacle anniversaire "25 ans" a été créé à l’Alhambra (Paris) au mois de décembre dans la période des fêtes de fin d’année. Deux heures de chansons et de bêtises en tous genres... C’est un best of des meilleurs moments de notre déjà longue carrière interplanétaire. Le choix des titres était difficile, forcément, mais on est arrivé à se mettre d’accord sur la crème de la crème, comme dirait Maïté la célèbre tambouilleuse.

C’est-à-dire, en 25 ans de bourlingue, on en a écrit des trucs et des machins !

► LE CANARD ENCHAÎNÉ – Albert Algoud : (…) un panorama sans pareil de la chanson francophone qui fait alterner complaintes insolites, tordantes ritournelles et poilantes goualantes. Outre des créations d’une réjouissante loufoquerie qui, l’air de rien, se fondent sur une grande maîtrise et de ses effets (même dans les excès), cet attrayant trio excelle dans le détournement de standards. Ainsi « L’Informatique » redonne une énergie très high-tech à « Je ne suis pas bien portant ».

► LE MONDE – Sylvain Siclier : (…) Xavier Cherrier, Michel Puyau et Sylvain Richardot mènent leur affaire avec un beau talent vocal. Ils pratiquent aussi le "shaker", soit la musique de l’un, les textes d’un autre (ainsi le sombre Avec le temps de Ferré sur l’air de Y’a d’la joie de Trenet), donnent une interprétation forte d’une chanson d’époque contre la guerre de 1914-1918 ou s’envolent dans un numéro très vif de mélange de chansons pleines d’allitérations (dont le savoureux Ta Cathy t’a quitté de Bobby Lapointe)…

Olivier Desbordes | Mise en scène Opéra Éclaté | Compagnie nationale de Théâtre lyrique

Plus de Michaëla, plus de toréador qui n’existent pas dans la nouvelle de Mérimée ! Mais Garcia, le mari de Carmen et beaucoup plus de violence âpre comme l’Espagne du sud et le Rif, les deux rives du même pays : l’Andalousie.

Il y a, dans la nouvelle de Mérimée et dans la musique de Bizet, une brutalité et des ombres qu’il me semble intéressant de mettre en relief.

Il ne s’agit donc pas d’être infidèle à l’Opéra de Bizet, mais plutôt à l’imagerie traditionnelle qui l’imprègne.

Réorchestrer la partition en cherchant l’essentiel, réécrire les parties parlées à partir de la nouvelle de Mérimée, c’est avant tout chercher une vérité. Il y a dans les tonalités et les sonorités des instruments arabes, un lien fort avec les différents thèmes de Bizet.

Il y a aussi, dans ces danses populaires, dans ces diseurs de bonne aventure une ambiance telle qu’on aurait pu l’imaginer à Corduz au XIIe siècle, âge florissant de l’art arabe.

Alors, pourquoi ne pas imaginer une Carmen allant de l’Atlas ou du Rif vers le sud de l’Espagne, région qui a tant de parenté avec celle de Tanger.
Olivier Desbordes

Direction musicale : Thierry Weber
Mise en scène : Olivier Desbordes
Costumes, décors et lumières : Patrice Gouron
Conception musicale et orchestration : Marie-Claude Arbarétaz et Youssef Kassimi Jamal
Musique orientale composée par Youssef Kassimi Jamal
Arrangement dramaturgique : Olivier Desbordes

DISTRIBUTION
Carmen : Hermine Huguenel
Don José : Carlo Guido
Frasquita : Cécile Limal
Mercedes : Dalila Khatir
Remendado : Jean-Pierre Chevalier
Zuniga : Jean-Claude Sarragosse
Le Dancaïre : Christophe Lacassagne
Garcia : Yassine Benameur
Chœur et orchestre Opéra Éclaté

Durée : 1h30 sans entracte

Omar Hasan | Chant Marie-Françoise Pélissier | Violoncelle Grégory Daltin | Accordéon Guy Louret | Mise en scène

A l’origine, le tango appartient aux hommes qui dansent, des danseurs à la conquête du trottoir de Buenos Aires. Ils y exécutent de fascinantes chorégraphies, forme de rituel aux plaisirs, une danse complice du corps et de l’âme. Très vite, le tango investit les bordels et s’établit dans tous les lieux interlopes de l’Argentine. Commence alors à résonner à côté des pas de danseurs le timbre des voix, des refrains qui évoquent les histoires de la rue, des mots qui percutent le chant au rythme des talons sur le parquet de danse.

Omar Hasan, cet éminent acteur de la planète ovale sacré meilleur pilier droit au Monde n’a jamais cessé d’entendre ces voix, celles de Gardel, Piazzola, Sosa. Des voix qui résonnent en lui comme les vibrations d’un pays lointain. C’est peut-être pour cela qu’il a décidé de chanter. C’est aussi pour cela qu’il a décidé de s’engager dans cette aventure artistique, servi par le timbre profond et fascinant des Barytons.

Ainsi prend forme CAFE TANGO ! ou la rencontre de 3 artistes, Omar HASAN chanteur, Grégory DALTIN accordéoniste et Marie-Françoise PELISSIER violoncelliste au service d’un art sans frontière : Le TANGO. Autour d’un récital spectacle mis en scène par Guy LOURET, ces trois talents vont nous embarquer dans un voyage au bout du tango et de son extraordinaire résonance tout autour du Monde.

Un hommage à l’esprit du Tango en passant par Carlos GARDEL, l’inventeur du tango chanté qui ne serait sans doute pas peu fier de savoir qu’un Argentin continue à faire résonner sa musique sur le sol qui l’a vu naître.

En partenariat avec le FCAG
(F.C Auch-Gers)

Angélique IONATOS | chant, guitare Katerina FOTINAKI | chant guitare

Philippe MENTHA | collaboration artistique
Thierry LEGEAI | son
Ingrid CHEVALIER | lumières

Poursuivant leur chemin de complicité artistique, après Comme un jardin La Nuit, Angélique Ionatos et Katerina Fotinaki proposent Anatoli qui en grec signifie à la fois l’Orient et le lever du soleil. « La joie de jouer ensemble dans tous les sens du terme, dit encore Angélique Ionatos, notre complicité accrue, tout en nous rendant plus exigeantes, nous offre une liberté nouvelle : voyager au-delà de cette porte de l’Orient qu’est la Grèce, affirmer que la musique ignore les frontières. »

Compositions personnelles, musiques traditionnelles ou contemporaines réinventées pour leurs voix et leurs guitares servent d’écrin aux textes et aux poètes qui depuis toujours les inspirent.

Leurs voix s’élèvent, se déploient, l’une grave et chaude, celle d’Angélique Ionatos, l’autre cristalline et légère de Katerina Fotinaki, les doigts courent sur les cordes et les guitares, n’ont jamais vu pareille virtuosité. Rires complices, bonheur de jouer, tout confère à une soirée magique. Dans la chaleur de la nuit étoilée, le soleil se lève sur le plateau et dans la salle, dans un tourbillon de couleurs et de rythmes.

IL CANTO D’ARIONE

Anne-Laure Touya | soprano
Maria Altadill | soprano
Òscar Bonany i Capdeferro | contreténor
Deryck Huw Webb | ténor
Antonio Guirao Valverde | baryton

Géraldine Bruley | viole de gambe
Mark Opstad | orgue

Autour du Saint-Sacrement, cette figure centrale de la croyance chrétienne, se profile une grande variété d’états d’esprit. De la culpabilité et la peine, accompagnées de la crainte, jusqu’à la joie et la reconnaissance d’avoir mérité un si grand sacrifice, tous ces affects se succèdent au cours de l’année liturgique pour guider l’âme chrétienne dans son parcours spirituel.

Par le biais d’une musique apparemment simple et d’un texte proche du mysticisme de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus et Saint Jean de la Croix, ayant pour but d’approcher l’expérience religieuse au peuple, les compositeurs espagnols du XVIIème siècle ont su exprimer cette complexité de sentiments contrastés avec un langage tout à fait unique, mélange de savant et de populaire, d’austérité et de dévotion, de spiritualité et de sensualité.

¡Ay, Qué dolor ! (SSATB, bc) Joan Cererols i Fornells (1618-1680)
Arroyuelo no huyas (SSAT, bc) Joan Cabanilles (1644-1712)
Mariposa incauta (SS, bc) Juan Hidalgo (1614-1685)
Tocata (orgue) Joan Cabanilles
Ausente del bien que adoro (SSAB, bc) Fray Manuel Correa ( ? -1653)
Paraninfos que en dulces motetes (SSATB, bc) Miguel Gómez Camargo (1618-1690)

En los jardines del alba (B, bc) Juan de Navas (1647-1709)
¡Ay, que ciegan con rayos ! (AT, bc) Juan Hidalgo
Pasacalles 1 (orgue) Joan Cabanilles
Si mis hierros os tienen pendiente (SSAB, bc) Juan de Navas
Tiento de 1er tono de mano derecha (orgue) Pablo Bruna (1611-1679)
Ya está en campaña de vidrio (SSATB, bc) Joan Cererols i Fornells
Al molino de amor (SSATB, bc) Sebastián Durón (1660-1716)